La chèvre naine forum traitant des chèvres , chèvres naines , boucs et autres animaux aussi |
| | Couverture pour chien pour nos biquettes | |
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Auteur | Message |
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Kionapepite Faites place, j'arrive!!
Nombre de messages : 19 Age : 34 Date d'inscription : 29/09/2012
| Sujet: Re: Couverture pour chien pour nos biquettes Dim 30 Sep 2012 - 9:05 | |
| - tibout44 a écrit:
- C'est sur que si tu leur mets une couverture dès le mois de Septembre, le poil va arrêter de pousser et il restera court et ne leur tiendra plus chaud!
Une chèvre résiste très bien au froid à condition de la laisser faire son poil d'hiver.
Il ne fait pas si froid en ce moment.
Par chez moi les chèvres résistent à -20° sans couverture.
Donc laisse les faire leur poils d'iver tranquillement, mets une bonne couche de paille et c'est bon!
Les couvertures c'est pour les chiens, qui vivent en maison où il fait chaud et qui sortent pour leur promenade où il fait froid.
La chèvre est constamment dehors, elle n'en n'a pas besoin. je ne parlé pas de leur mettre une couverture en septembre mais pour cet hiver ! je suis d'accord pour la couverture si je leur met maintenant elle ne feront pas de poil d'hiver tout comme mon cheval (je lui met rien meme en hiver car il est bien poilus). mais la j"ai un soucis avec elles deja leur poil ne s'épaissit PAS l'hiver. Peut etre que c'est leur race ? je c'est qu'a mon poney je met rien l'hiver mais j'ai eu un pur sang arabe qui se les caillés et donc je mettais une couverture par temps tres froid car il ne fesait pas de poils d'hiver et il aait un certain age. Je me dis c'est peut etre pareil pour les biquettes.comme je l'ai dis des quil commence a faire froid elles tremblent, pourtant elle ont un abris a l'abris du vent , pas d'humidité etc ... dc je me demandé si vraiment je devais leur mettre unne couverture l'hiver ! les votres font la boules quand il fait froid ? | |
| | | Kionapepite Faites place, j'arrive!!
Nombre de messages : 19 Age : 34 Date d'inscription : 29/09/2012
| Sujet: Re: Couverture pour chien pour nos biquettes Dim 30 Sep 2012 - 9:23 | |
| - Champlain a écrit:
- En France, les biquettes supportent jusqu'à -20° et juste un exemple : au canda elles supportent jusqu'à -40°... Arrêtez donc de vouloir en faire des " à cheris mémère"! La plus belle vie à offrir à un animal est la vie la plus proche dde son habitat naturel. Me fais-je bien comprendre ? Pour un chat c'est la possibilité d'aller vadrouiller et ramener quelque belle souris en dépose pour cadeau à son maître et non pas au cpin du feu, sur le canapé, avec sa petite tasse le lait 0% .... ben pour une chèvre , c'est pareil : un espace (grand et quand je dis grand, c'est grand), bien clôturé, de la bonne herbe, des feuillus, un bon abri pour les protéger du vent et de la pluie. Ajouter à cela des maîtres consciencieux qui vont appeler le véto chaque fois qu'un soupçon viendra pointer le bout de son nez: que demander de plus pour les biquettes ? (J'oubliais le stock de foin pour l'hiver et la paille pour la litière. De l'eau fraiche et une pierre à sel (alors question pierre à sel ..... j'en ai mis 2 pour mes 5 biquettes...... aucune n'y a touché......=
je suis tombé sur ca : http://vigiferme.org/pdf/livret-vigiferme.pdf PAGE 11 | |
| | | caprica Accroc du Fofo
Nombre de messages : 1043 Age : 33 Localisation : Belgique Date d'inscription : 09/08/2012
| Sujet: Re: Couverture pour chien pour nos biquettes Dim 30 Sep 2012 - 11:35 | |
| Bonjour bonjour ... Alors à mon avis elle font bien un poil d'hiver c'est juste que tu ne vois pas la différence, le mieux si tu en as c'est de comparer des photos d'hiver avec des photos d'été et tu verras et quelque soit la race. A mon avis elle n'ont pas encore enfilé leur doudoune et vu que les températures ont vite chuté en quelques semaines, elles ont un peu froid, mais il faut leur laisser le temps de s'adapter au changement de saisons, chez moi aussi 2/4 (la plus jeune et la plus vieille) ont leur fourrure d'hiver, et deux n'en ont pas encore, et du coup ben au matin et au soir elles font le dos rond dans le fond de l'abris pour se réchauffer un peu ... le top dans ce cas là, comme Eric l'a dit, c'est une bonne couche de fumier sous de la pailler sèche | |
| | | Kionapepite Faites place, j'arrive!!
Nombre de messages : 19 Age : 34 Date d'inscription : 29/09/2012
| Sujet: Re: Couverture pour chien pour nos biquettes Dim 30 Sep 2012 - 11:54 | |
| - caprica a écrit:
- Bonjour bonjour ...
Alors à mon avis elle font bien un poil d'hiver c'est juste que tu ne vois pas la différence, le mieux si tu en as c'est de comparer des photos d'hiver avec des photos d'été et tu verras et quelque soit la race. A mon avis elle n'ont pas encore enfilé leur doudoune et vu que les températures ont vite chuté en quelques semaines, elles ont un peu froid, mais il faut leur laisser le temps de s'adapter au changement de saisons, chez moi aussi 2/4 (la plus jeune et la plus vieille) ont leur fourrure d'hiver, et deux n'en ont pas encore, et du coup ben au matin et au soir elles font le dos rond dans le fond de l'abris pour se réchauffer un peu ... le top dans ce cas là, comme Eric l'a dit, c'est une bonne couche de fumier sous de la pailler sèche MERCI c'est tout a fait ca ! le soir et le matin elle font la boule, le dos rond quoi et tremble un peut...les températures ont chuté d'un coup! oui peut etre que je vois pas le difference. Apres l'hiver les tiennes font le dos rond aussi ? Les miennes le font et l'apres midi s'il y a un peut de soleil, leur poils redevient plat, c'est pour ca que j'ai l'impression quelles ne font pas de poil d'hiver... | |
| | | feloxe Fofoxiqué
Nombre de messages : 2438 Localisation : 64 entre Mauléon et Navarrenx Date d'inscription : 08/08/2008
| Sujet: Re: Couverture pour chien pour nos biquettes Lun 1 Oct 2012 - 9:15 | |
| Tu habites dans quelle région? | |
| | | amiddalla Fofoxiqué
Nombre de messages : 5824 Age : 39 Localisation : Antheit Date d'inscription : 30/10/2011
| Sujet: Re: Couverture pour chien pour nos biquettes Lun 1 Oct 2012 - 11:17 | |
| Voici un article tres interessant que j'ai trouvé il y a peu sur le fait de couvrir les chevaux l'hiver ou de les tondre etc J'a pensé que le systeme pouvait s'adapter aux biquettes et donc je vous le partage.
Trembler est une manière normale et efficace pour produire de la chaleur. Chez l’humain le fait de trembler est le dernier stade avant la surfusion et c’est pour ça qu’on le trouve tellement alarmant.
Fort probable que votre cheval tremble en octobre/novembre, pendant les premiers jours froids et humides. Ne mettez surtout pas de couverture ! Il est nécessaire que votre cheval a froid en cette période. C’est ce froid qui incite la production de son poil d’hiver et est nécessaire pour transférer son métabolisme en « position d’hiver ». Si votre cheval a néanmoins froid pendant l’hiver, regardez plutôt son alimentation.
L’énorme appareil digestif du cheval est la source la plus importante de chaleur. En digérant du foin beaucoup de chaleur se produit. Par contre, très peu d’effort est nécessaire pour la digestion d’aliments concentrés et donc très peu de chaleur est produit.
Transpirer, dangereux ou pas ? Que les chevaux attrapent froid quand on les met au pré en transpirant, est un préjugé qui a la vie dure. Contrairement aux humains chez qui la peau sèche par évaporation, la peau du cheval sèche par le fonctionnement capillaire du poil, qui aspire la transpiration (donc sans refroidissement !) et la transpiration s’évapore à l’extérieur du poil.
Le fait que les chevaux peuvent transpirer n’est pas si évident. La plupart des animaux ne transpirent pas (chiens, chats, lapins …). Si chez beaucoup de nos animaux domestiques le phénomène de la transpiration est difficile à observer, il serait pourtant inexact d’affirmer son inexistence; les glandes sudoripares étant situées sous les pattes de nos chers compagnons à poil, a certaines exceptions prés comme le cheval et l’Homme, lesquelles étant dispersées sur la presque quasi totalité du corps. Manifestement le cheval a spécialement évolué pour pouvoir transpirer et il est donc assez curieux de supposer qu’il ne le supporterait pas.
Dans l’environnement naturel, la température centrale d’un cheval descend rarement trop bas. Le rhume est inconnu chez les chevaux vivant en nature.
En pension conventionnelle, la température ambiante varie brusquement.
L’enfermement :
Les chevaux gardés dans des boxes ou stalle clos vivent dans un environnement de température plus ou moins constant. Ils ne profitent pas de stimuli que représentent les fluctuations de température pour déclencher leurs systèmes de régulations thermiques. Ils n’auront pas l’occasion d’exercer leurs muscles responsables de l’hérissement de ses poils, de dilater ou rétrécir les vaisseaux sanguins de la peau, ou même activer les glandes sudoripares. Si ce manque d’exercice est prolongé, les muscles s’atrophient et perdent leur faculté de fonctionner efficacement. Les trois mécanismes thermorégulateurs musculodépendants vont faire défaut, laissant le cheval sans possibilité de régulariser sa température interne.
1er exemple : le cas extrême du cheval vivant dans une grange, il est monté une ou deux fois par semaine dans une arène couverte, attenante à la grange. Un beau jour d’hiver, il est sorti pour une randonnée. Cet animal est alors confronté à un changement soudain de température ambiante de 20° à 30°. Les muscles responsables de la thermorégulation ne sont pas entrainés et ne fonctionnent pas proprement. La température centrale de l’animal n’est pas corrigée aussi vite et aussi bien que voulu. Elle va descendre et rester trop bas pendant un bon bout de temps. Avec une température centrale trop basse (ou trop élevée), les processus biochimiques des cellules, dont la vie dépend, sont perturbés. Si, par exemple, la production des leucocytes responsables de la lutte contre les infections est affectée, cela va donner un dysfonctionnement de ce système de défense. Même partiel, il laisse la porte ouverte aux germes et virus provoquant maladie ou infection.
2ième exemple : le poulain né au box qui, à cause du « mauvais temps », est gardé à l’intérieur pendant une ou deux semaines, parfois avec une couverture. Cet animal ne recevra pas de stimuli sensoriels pour apprendre à la peau de réagir contre le chaud ou le froid. Ses mécanismes thermorégulateurs ne se développent pas comme ils devraient, et son corps n’apprend pas à se défendre contre les variations de température. Même des petites baisses de température vont le refroidir, les processus biochimiques ne fonctionnent pas comme il faudrait. Le système immunitaire vulnérabilisé ne marche pas et ne peut pas produire de défense. Le poulain est alors laissé extrêmement vulnérable aux rhumes et aux autres maladies, ce qui est souvent présenté comme « preuve » que l’on n’aurait pas dû sortir le poulain par ce temps froid. Il n’y a pas besoin de températures extrêmes pour arriver à un déséquilibre des températures centrales chez un cheval privé de son environnement naturel.
3ième exemple : un cheval en sueur est mis au box. Le manque de mouvement d’air fait que le refroidissement prend plus de temps que dans un environnement naturel. Le cheval va transpirer longtemps. L’air qui entoure le cheval devient saturé d’humidité par ce même manque de courant d’air, et le séchage va prendre plus de temps. Le cheval se refroidit, laissant la porte ouverte à des infections ou d’autres maladies.
Les couvertures :
Le cheval possède une isolation cutanée suffisante pour résister à quasiment toute température!!! Par contre, si l’on met une couverture, il est impossible pour le cheval de soulever et d’utiliser l’activité de ses poils pour rester chaud. Les couvertures s’opposent en plus à la formation d’une robe d’hiver, et le cheval ainsi traité n’est pas préparé pour les températures basses. Quand le cheval marche, l’activité des muscles génère de la chaleur qu’il faut dissiper. Le mouvement de l’air sur sa robe est essentiel. Quand le cheval est couvert, la conduction de la chaleur par l’air en mouvement ne se fait pas. Même en hiver, et même avec des travaux modérés, on peut voir que le cheval « surchauffe » sous sa couverture. On voit souvent les gens couvrir un cheval en sueur. La transpiration qui devrait s’effectuer par les mouvements d’air est maintenant piégée sous la couverture. Sans courant d’air, l’espace entre les poils restera humide. Le cheval mettra plus de temps pour sécher, et la température interne de l’animal tombe trop bas. Si on couvre un animal transporté dans un van, on laisse normalement libres les jambes postérieures, notamment des deux cotés de la queue ou l’on trouve le trajet du nerf sciatique. L’abdomen est aussi exposé. Si le cheval a besoin de réchauffer une partie de son corps, il doit chauffer le corps tout entier. Cela veut dire que, pour chauffer son abdomen et ses postérieurs, le cheval va réchauffer la totalité de son corps. Les endroits couverts deviennent trop chauds, ce qui entraîne la transpiration. Elle est visible sous la couverture où il n’y a pas de courant d’air pour évacuer l’humidité. Les endroits froids deviennent encore plus froids. La conclusion est qu’une couverture prive le cheval de son système thermorégulateur vital et hautement performant dans tous les cas de figure.
Coupe des poils et rasage :
Ils déprécient également l’habilité du cheval à réguler sa température centrale. Sans son sous-poil, le cheval ne peut augmenter l’isolation en dressant ses poils. C’est particulièrement nuisible quand une partie du cheval a été rasé. Ou bien les parties rasées sont trop froides, ou bien les parties non rasées sont trop chaudes.
Résumé :
Il est important pour la santé du cheval qu’il soit constamment exposé à un environnement naturel. L’enfermement avec des températures quasi-constantes et le manque de courant d’air, les couvertures qui s’opposent à la fonction musculaire de la peau et qui créent des différences thermiques autour du cheval et les rasages détruisent tous, la thermorégulation normale du cheval. Trois des quatre mécanismes thermorégulatoires de la peau dépendent de l’action musculaire. Comme tout muscle, ceux-là, aussi, ont besoin de stimulation et d’entraînement pour bien fonctionner.
On ne devrait pas saboter cette merveilleuse régulation. L’homme est incapable de juger la thermorégulation d’un cheval, et ne devrait pas s’immiscer, qu’importent ses bonnes intentions.
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| | | Kionapepite Faites place, j'arrive!!
Nombre de messages : 19 Age : 34 Date d'inscription : 29/09/2012
| Sujet: Re: Couverture pour chien pour nos biquettes Lun 1 Oct 2012 - 12:57 | |
| - feloxe a écrit:
- Tu habites dans quelle région?
J'habite dans les hautes pyrenees | |
| | | Kionapepite Faites place, j'arrive!!
Nombre de messages : 19 Age : 34 Date d'inscription : 29/09/2012
| Sujet: Re: Couverture pour chien pour nos biquettes Lun 1 Oct 2012 - 13:00 | |
| - amiddalla a écrit:
- Voici un article tres interessant que j'ai trouvé il y a peu sur le fait de couvrir les chevaux l'hiver ou de les tondre etc
J'a pensé que le systeme pouvait s'adapter aux biquettes et donc je vous le partage.
Trembler est une manière normale et efficace pour produire de la chaleur. Chez l’humain le fait de trembler est le dernier stade avant la surfusion et c’est pour ça qu’on le trouve tellement alarmant.
Fort probable que votre cheval tremble en octobre/novembre, pendant les premiers jours froids et humides. Ne mettez surtout pas de couverture ! Il est nécessaire que votre cheval a froid en cette période. C’est ce froid qui incite la production de son poil d’hiver et est nécessaire pour transférer son métabolisme en « position d’hiver ». Si votre cheval a néanmoins froid pendant l’hiver, regardez plutôt son alimentation.
L’énorme appareil digestif du cheval est la source la plus importante de chaleur. En digérant du foin beaucoup de chaleur se produit. Par contre, très peu d’effort est nécessaire pour la digestion d’aliments concentrés et donc très peu de chaleur est produit.
Transpirer, dangereux ou pas ? Que les chevaux attrapent froid quand on les met au pré en transpirant, est un préjugé qui a la vie dure. Contrairement aux humains chez qui la peau sèche par évaporation, la peau du cheval sèche par le fonctionnement capillaire du poil, qui aspire la transpiration (donc sans refroidissement !) et la transpiration s’évapore à l’extérieur du poil.
Le fait que les chevaux peuvent transpirer n’est pas si évident. La plupart des animaux ne transpirent pas (chiens, chats, lapins …). Si chez beaucoup de nos animaux domestiques le phénomène de la transpiration est difficile à observer, il serait pourtant inexact d’affirmer son inexistence; les glandes sudoripares étant situées sous les pattes de nos chers compagnons à poil, a certaines exceptions prés comme le cheval et l’Homme, lesquelles étant dispersées sur la presque quasi totalité du corps. Manifestement le cheval a spécialement évolué pour pouvoir transpirer et il est donc assez curieux de supposer qu’il ne le supporterait pas.
Dans l’environnement naturel, la température centrale d’un cheval descend rarement trop bas. Le rhume est inconnu chez les chevaux vivant en nature.
En pension conventionnelle, la température ambiante varie brusquement.
L’enfermement :
Les chevaux gardés dans des boxes ou stalle clos vivent dans un environnement de température plus ou moins constant. Ils ne profitent pas de stimuli que représentent les fluctuations de température pour déclencher leurs systèmes de régulations thermiques. Ils n’auront pas l’occasion d’exercer leurs muscles responsables de l’hérissement de ses poils, de dilater ou rétrécir les vaisseaux sanguins de la peau, ou même activer les glandes sudoripares. Si ce manque d’exercice est prolongé, les muscles s’atrophient et perdent leur faculté de fonctionner efficacement. Les trois mécanismes thermorégulateurs musculodépendants vont faire défaut, laissant le cheval sans possibilité de régulariser sa température interne.
1er exemple : le cas extrême du cheval vivant dans une grange, il est monté une ou deux fois par semaine dans une arène couverte, attenante à la grange. Un beau jour d’hiver, il est sorti pour une randonnée. Cet animal est alors confronté à un changement soudain de température ambiante de 20° à 30°. Les muscles responsables de la thermorégulation ne sont pas entrainés et ne fonctionnent pas proprement. La température centrale de l’animal n’est pas corrigée aussi vite et aussi bien que voulu. Elle va descendre et rester trop bas pendant un bon bout de temps. Avec une température centrale trop basse (ou trop élevée), les processus biochimiques des cellules, dont la vie dépend, sont perturbés. Si, par exemple, la production des leucocytes responsables de la lutte contre les infections est affectée, cela va donner un dysfonctionnement de ce système de défense. Même partiel, il laisse la porte ouverte aux germes et virus provoquant maladie ou infection.
2ième exemple : le poulain né au box qui, à cause du « mauvais temps », est gardé à l’intérieur pendant une ou deux semaines, parfois avec une couverture. Cet animal ne recevra pas de stimuli sensoriels pour apprendre à la peau de réagir contre le chaud ou le froid. Ses mécanismes thermorégulateurs ne se développent pas comme ils devraient, et son corps n’apprend pas à se défendre contre les variations de température. Même des petites baisses de température vont le refroidir, les processus biochimiques ne fonctionnent pas comme il faudrait. Le système immunitaire vulnérabilisé ne marche pas et ne peut pas produire de défense. Le poulain est alors laissé extrêmement vulnérable aux rhumes et aux autres maladies, ce qui est souvent présenté comme « preuve » que l’on n’aurait pas dû sortir le poulain par ce temps froid. Il n’y a pas besoin de températures extrêmes pour arriver à un déséquilibre des températures centrales chez un cheval privé de son environnement naturel.
3ième exemple : un cheval en sueur est mis au box. Le manque de mouvement d’air fait que le refroidissement prend plus de temps que dans un environnement naturel. Le cheval va transpirer longtemps. L’air qui entoure le cheval devient saturé d’humidité par ce même manque de courant d’air, et le séchage va prendre plus de temps. Le cheval se refroidit, laissant la porte ouverte à des infections ou d’autres maladies.
Les couvertures :
Le cheval possède une isolation cutanée suffisante pour résister à quasiment toute température!!! Par contre, si l’on met une couverture, il est impossible pour le cheval de soulever et d’utiliser l’activité de ses poils pour rester chaud. Les couvertures s’opposent en plus à la formation d’une robe d’hiver, et le cheval ainsi traité n’est pas préparé pour les températures basses. Quand le cheval marche, l’activité des muscles génère de la chaleur qu’il faut dissiper. Le mouvement de l’air sur sa robe est essentiel. Quand le cheval est couvert, la conduction de la chaleur par l’air en mouvement ne se fait pas. Même en hiver, et même avec des travaux modérés, on peut voir que le cheval « surchauffe » sous sa couverture. On voit souvent les gens couvrir un cheval en sueur. La transpiration qui devrait s’effectuer par les mouvements d’air est maintenant piégée sous la couverture. Sans courant d’air, l’espace entre les poils restera humide. Le cheval mettra plus de temps pour sécher, et la température interne de l’animal tombe trop bas. Si on couvre un animal transporté dans un van, on laisse normalement libres les jambes postérieures, notamment des deux cotés de la queue ou l’on trouve le trajet du nerf sciatique. L’abdomen est aussi exposé. Si le cheval a besoin de réchauffer une partie de son corps, il doit chauffer le corps tout entier. Cela veut dire que, pour chauffer son abdomen et ses postérieurs, le cheval va réchauffer la totalité de son corps. Les endroits couverts deviennent trop chauds, ce qui entraîne la transpiration. Elle est visible sous la couverture où il n’y a pas de courant d’air pour évacuer l’humidité. Les endroits froids deviennent encore plus froids. La conclusion est qu’une couverture prive le cheval de son système thermorégulateur vital et hautement performant dans tous les cas de figure.
Coupe des poils et rasage :
Ils déprécient également l’habilité du cheval à réguler sa température centrale. Sans son sous-poil, le cheval ne peut augmenter l’isolation en dressant ses poils. C’est particulièrement nuisible quand une partie du cheval a été rasé. Ou bien les parties rasées sont trop froides, ou bien les parties non rasées sont trop chaudes.
Résumé :
Il est important pour la santé du cheval qu’il soit constamment exposé à un environnement naturel. L’enfermement avec des températures quasi-constantes et le manque de courant d’air, les couvertures qui s’opposent à la fonction musculaire de la peau et qui créent des différences thermiques autour du cheval et les rasages détruisent tous, la thermorégulation normale du cheval. Trois des quatre mécanismes thermorégulatoires de la peau dépendent de l’action musculaire. Comme tout muscle, ceux-là, aussi, ont besoin de stimulation et d’entraînement pour bien fonctionner.
On ne devrait pas saboter cette merveilleuse régulation. L’homme est incapable de juger la thermorégulation d’un cheval, et ne devrait pas s’immiscer, qu’importent ses bonnes intentions.
amiddalla super ton article !!! | |
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