La chèvre naine forum traitant des chèvres , chèvres naines , boucs et autres animaux aussi |
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| Story number two! | |
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Auteur | Message |
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normajean78 Accroc du Fofo
Nombre de messages : 1500 Age : 52 Localisation : fontenay saint pere 78 Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Story number two! Jeu 5 Fév 2009 - 14:03 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarquer sur place et arrêter les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain............ | |
| | | ouzvig Membre d'honneur
Nombre de messages : 5740 Age : 61 Date d'inscription : 17/06/2007
| Sujet: Re: Story number two! Jeu 5 Fév 2009 - 17:55 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. | |
| | | normajean78 Accroc du Fofo
Nombre de messages : 1500 Age : 52 Localisation : fontenay saint pere 78 Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Story number two! Jeu 5 Fév 2009 - 20:00 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgre le poids de l'enfant les moines avancaient a grands pas. bientot ils arriverent au centre d'une immensite de neige. a leur pieds un crevasse gigantesques. lesm oinens poserent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre del eur cercle le jeune enfant. | |
| | | ouzvig Membre d'honneur
Nombre de messages : 5740 Age : 61 Date d'inscription : 17/06/2007
| Sujet: Re: Story number two! Ven 6 Fév 2009 - 20:57 | |
| Ça sent le manque d'inspiration en ce moment Dans quoi on s'est embarqué? | |
| | | sabine Fofoxiqué
Nombre de messages : 5434 Age : 63 Localisation : GRAND EST Date d'inscription : 22/04/2007
| Sujet: Re: Story number two! Ven 6 Fév 2009 - 21:24 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgre le poids de l'enfant les moines avancaient a grands pas. bientot ils arriverent au centre d'une immensite de neige. a leur pieds un crevasse gigantesques. les moines posèrent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre de leur cercle le jeune enfant. Ils fermèrent les yeux commencèrent un doux murmur qui bientôt mua en une incantation un peu plus soutenue. Il régnait à ce moment là une atmosphère chargée de choses bizarres, je dirais même mystique. Et là il se produisit l'inconcevable : dans la paroie de la crevace abrupte aparue un petit sentier. ... | |
| | | sabine Fofoxiqué
Nombre de messages : 5434 Age : 63 Localisation : GRAND EST Date d'inscription : 22/04/2007
| Sujet: Re: Story number two! Ven 6 Fév 2009 - 22:05 | |
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| | | ouzvig Membre d'honneur
Nombre de messages : 5740 Age : 61 Date d'inscription : 17/06/2007
| Sujet: Re: Story number two! Ven 6 Fév 2009 - 23:01 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï-Lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgré le poids de l'enfant les moines avançaient a grands pas. Bientôt ils arrivèrent au centre d'une immensité de neige. A leur pieds un crevasse gigantesques. les moines posèrent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre de leur cercle le jeune enfant. Ils fermèrent les yeux commencèrent un doux murmure qui bientôt mua en une incantation un peu plus soutenue. Il régnait à ce moment là une atmosphère chargée de choses bizarres, je dirais même mystique. Et là il se produisit l'inconcevable : dans la paroi de la crevasse abrupte apparue un petit sentier. Tout le monde emprunta ce sentier qui les conduisirent rapidement au Temple de Xi'ong. Lieu de villégiature et de prière des moines où ils allèrent directement rendre compte de leur mission auprès du sage d'entre les sages: le vieux moine, ami du Dalaï-Lama. Le vieux moine regarda l'enfant avec des yeux... | |
| | | normajean78 Accroc du Fofo
Nombre de messages : 1500 Age : 52 Localisation : fontenay saint pere 78 Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Story number two! Sam 7 Fév 2009 - 9:43 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï-Lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgré le poids de l'enfant les moines avançaient a grands pas. Bientôt ils arrivèrent au centre d'une immensité de neige. A leur pieds un crevasse gigantesques. les moines posèrent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre de leur cercle le jeune enfant. Ils fermèrent les yeux commencèrent un doux murmure qui bientôt mua en une incantation un peu plus soutenue. Il régnait à ce moment là une atmosphère chargée de choses bizarres, je dirais même mystique. Et là il se produisit l'inconcevable : dans la paroi de la crevasse abrupte apparue un petit sentier. Tout le monde emprunta ce sentier qui les conduisirent rapidement au Temple de Xi'ong. Lieu de villégiature et de prière des moines où ils allèrent directement rendre compte de leur mission auprès du sage d'entre les sages: le vieux moine, ami du Dalaï-Lama. Le vieux moine regarda l'enfant avec des yeux...ebahis. en effet le jeune Gâo etait le sosie parfait du Dalai lam. pas de doute ce jeune enfnat etait la pour accomplir une grande mission meme si pour le moment cet enfant l'ignorait encore. Le vieux moine prit la parole :
"mes respects du jour jeune enfant. sois le bienvenue dans ton domaine. il faut que tu fasses le vide en toi et ainsi la douleur que tu ressens disparaitra. fais table rase de ton passé..."
le jeune Gâo surpris de ces paroles ne put que se remettre a pleurer.
"Où sont mes parents? oùsont mes parents? "
etaient seuls mots que le gamin prononca. devant le regard dur et froid du grand moine, Gâo dans un sursaut de volonte stoppa la riviere de larmes qui coulaient de ses yeux et se rebiffa :
"je ne sais pas qui vous etes , laissez loi partir."
et avant que quiconque ait pu faire un geste il se mit a courir vers la porte restée ouverte................... | |
| | | normajean78 Accroc du Fofo
Nombre de messages : 1500 Age : 52 Localisation : fontenay saint pere 78 Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Story number two! Dim 8 Fév 2009 - 11:29 | |
| [quote="normajean78"]Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï-Lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgré le poids de l'enfant les moines avançaient a grands pas. Bientôt ils arrivèrent au centre d'une immensité de neige. A leur pieds un crevasse gigantesques. les moines posèrent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre de leur cercle le jeune enfant. Ils fermèrent les yeux commencèrent un doux murmure qui bientôt mua en une incantation un peu plus soutenue. Il régnait à ce moment là une atmosphère chargée de choses bizarres, je dirais même mystique. Et là il se produisit l'inconcevable : dans la paroi de la crevasse abrupte apparue un petit sentier. Tout le monde emprunta ce sentier qui les conduisirent rapidement au Temple de Xi'ong. Lieu de villégiature et de prière des moines où ils allèrent directement rendre compte de leur mission auprès du sage d'entre les sages: le vieux moine, ami du Dalaï-Lama. Le vieux moine regarda l'enfant avec des yeux...ebahis. en effet le jeune Gâo etait le sosie parfait du Dalai lam. pas de doute ce jeune enfnat etait la pour accomplir une grande mission meme si pour le moment cet enfant l'ignorait encore. Le vieux moine prit la parole :
"mes respects du jour jeune enfant. sois le bienvenue dans ton domaine. il faut que tu fasses le vide en toi et ainsi la douleur que tu ressens disparaitra. fais table rase de ton passé..."
le jeune Gâo surpris de ces paroles ne put que se remettre a pleurer.
"Où sont mes parents? oùsont mes parents? "
etaient seuls mots que le gamin prononca. devant le regard dur et froid du grand moine, Gâo dans un sursaut de volonte stoppa la riviere de larmes qui coulaient de ses yeux et se rebiffa :
"je ne sais pas qui vous etes , laissez loi partir."
et avant que quiconque ait pu faire un geste il se mit a courir vers la porte restée ouverte...................
le jeune enfant se mit a courir mais soudain il se rendit compte qu'il se trouvait dans un labyrinthe. Il decida de s'en retourner sur ses pas. les moines etaient restes dans la piece comme si ils attendaient son retour. le jeune Gâo prit la parole:
"il semble que vous me destiniez a devenir un Sage. mais pourquoi moi? pourquoi?"
les moines deciderent de lui confier alors la raison de ce choix.......... | |
| | | sabine Fofoxiqué
Nombre de messages : 5434 Age : 63 Localisation : GRAND EST Date d'inscription : 22/04/2007
| Sujet: Re: Story number two! Mar 10 Fév 2009 - 19:05 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï-Lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgré le poids de l'enfant les moines avançaient a grands pas. Bientôt ils arrivèrent au centre d'une immensité de neige. A leur pieds un crevasse gigantesques. les moines posèrent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre de leur cercle le jeune enfant. Ils fermèrent les yeux commencèrent un doux murmure qui bientôt mua en une incantation un peu plus soutenue. Il régnait à ce moment là une atmosphère chargée de choses bizarres, je dirais même mystique. Et là il se produisit l'inconcevable : dans la paroi de la crevasse abrupte apparue un petit sentier. Tout le monde emprunta ce sentier qui les conduisirent rapidement au Temple de Xi'ong. Lieu de villégiature et de prière des moines où ils allèrent directement rendre compte de leur mission auprès du sage d'entre les sages: le vieux moine, ami du Dalaï-Lama. Le vieux moine regarda l'enfant avec des yeux...ebahis. en effet le jeune Gâo etait le sosie parfait du Dalai lam. pas de doute ce jeune enfnat etait la pour accomplir une grande mission meme si pour le moment cet enfant l'ignorait encore. Le vieux moine prit la parole :
"mes respects du jour jeune enfant. sois le bienvenue dans ton domaine. il faut que tu fasses le vide en toi et ainsi la douleur que tu ressens disparaitra. fais table rase de ton passé..."
le jeune Gâo surpris de ces paroles ne put que se remettre a pleurer.
"Où sont mes parents? oùsont mes parents? "
etaient seuls mots que le gamin prononca. devant le regard dur et froid du grand moine, Gâo dans un sursaut de volonte stoppa la riviere de larmes qui coulaient de ses yeux et se rebiffa :
"je ne sais pas qui vous etes , laissez loi partir."
et avant que quiconque ait pu faire un geste il se mit a courir vers la porte restée ouverte...................
le jeune enfant se mit a courir mais soudain il se rendit compte qu'il se trouvait dans un labyrinthe. Il decida de s'en retourner sur ses pas. les moines etaient restes dans la piece comme si ils attendaient son retour. le jeune Gâo prit la parole:
"il semble que vous me destiniez a devenir un Sage. mais pourquoi moi? pourquoi?"
les moines deciderent de lui confier alors la raison de ce choix. Mais avant de commencer, il lui proposèrent de se restaurer et de faire un brin de toilette... | |
| | | normajean78 Accroc du Fofo
Nombre de messages : 1500 Age : 52 Localisation : fontenay saint pere 78 Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Story number two! Mar 10 Fév 2009 - 21:13 | |
| je suis desolee mais ayant de gros souci familiaux '( alain , mon mari, a fait un infarctus dimanche) je ne vias pas etre tresp resente sur le fofo pendant quelque temps. desolee mais je ne pourrais pas continuer l'histoire. bisous a vous tous et toutes | |
| | | sabine Fofoxiqué
Nombre de messages : 5434 Age : 63 Localisation : GRAND EST Date d'inscription : 22/04/2007
| | | | sabine Fofoxiqué
Nombre de messages : 5434 Age : 63 Localisation : GRAND EST Date d'inscription : 22/04/2007
| Sujet: Re: Story number two! Mar 10 Fév 2009 - 21:40 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï-Lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgré le poids de l'enfant les moines avançaient a grands pas. Bientôt ils arrivèrent au centre d'une immensité de neige. A leur pieds un crevasse gigantesques. les moines posèrent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre de leur cercle le jeune enfant. Ils fermèrent les yeux commencèrent un doux murmure qui bientôt mua en une incantation un peu plus soutenue. Il régnait à ce moment là une atmosphère chargée de choses bizarres, je dirais même mystique. Et là il se produisit l'inconcevable : dans la paroi de la crevasse abrupte apparue un petit sentier. Tout le monde emprunta ce sentier qui les conduisirent rapidement au Temple de Xi'ong. Lieu de villégiature et de prière des moines où ils allèrent directement rendre compte de leur mission auprès du sage d'entre les sages: le vieux moine, ami du Dalaï-Lama. Le vieux moine regarda l'enfant avec des yeux...ebahis. en effet le jeune Gâo etait le sosie parfait du Dalai lam. pas de doute ce jeune enfnat etait la pour accomplir une grande mission meme si pour le moment cet enfant l'ignorait encore. Le vieux moine prit la parole :
"mes respects du jour jeune enfant. sois le bienvenue dans ton domaine. il faut que tu fasses le vide en toi et ainsi la douleur que tu ressens disparaitra. fais table rase de ton passé..."
le jeune Gâo surpris de ces paroles ne put que se remettre a pleurer.
"Où sont mes parents? oùsont mes parents? "
etaient seuls mots que le gamin prononca. devant le regard dur et froid du grand moine, Gâo dans un sursaut de volonte stoppa la riviere de larmes qui coulaient de ses yeux et se rebiffa :
"je ne sais pas qui vous etes , laissez loi partir."
et avant que quiconque ait pu faire un geste il se mit a courir vers la porte restée ouverte...................
le jeune enfant se mit a courir mais soudain il se rendit compte qu'il se trouvait dans un labyrinthe. Il decida de s'en retourner sur ses pas. les moines etaient restes dans la piece comme si ils attendaient son retour. le jeune Gâo prit la parole:
"il semble que vous me destiniez a devenir un Sage. mais pourquoi moi? pourquoi?"
les moines deciderent de lui confier alors la raison de ce choix. Mais avant de commencer, il lui proposèrent de se restaurer et de faire un brin de toilette. Il lui apportèrent une vasque remplie d'eau et des vêtements propres. Sur une natte fut disposés des plats de riz, légumes et fruits frais. Le repas quoi que modeste était le bienvenue pour l'enfant qui était affamé. _________________ | |
| | | sabine Fofoxiqué
Nombre de messages : 5434 Age : 63 Localisation : GRAND EST Date d'inscription : 22/04/2007
| Sujet: Re: Story number two! Mer 11 Fév 2009 - 22:10 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï-Lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgré le poids de l'enfant les moines avançaient a grands pas. Bientôt ils arrivèrent au centre d'une immensité de neige. A leur pieds un crevasse gigantesques. les moines posèrent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre de leur cercle le jeune enfant. Ils fermèrent les yeux commencèrent un doux murmure qui bientôt mua en une incantation un peu plus soutenue. Il régnait à ce moment là une atmosphère chargée de choses bizarres, je dirais même mystique. Et là il se produisit l'inconcevable : dans la paroi de la crevasse abrupte apparue un petit sentier. Tout le monde emprunta ce sentier qui les conduisirent rapidement au Temple de Xi'ong. Lieu de villégiature et de prière des moines où ils allèrent directement rendre compte de leur mission auprès du sage d'entre les sages: le vieux moine, ami du Dalaï-Lama. Le vieux moine regarda l'enfant avec des yeux...ebahis. en effet le jeune Gâo etait le sosie parfait du Dalai lam. pas de doute ce jeune enfnat etait la pour accomplir une grande mission meme si pour le moment cet enfant l'ignorait encore. Le vieux moine prit la parole :
"mes respects du jour jeune enfant. sois le bienvenue dans ton domaine. il faut que tu fasses le vide en toi et ainsi la douleur que tu ressens disparaitra. fais table rase de ton passé..."
le jeune Gâo surpris de ces paroles ne put que se remettre a pleurer.
"Où sont mes parents? oùsont mes parents? "
etaient seuls mots que le gamin prononca. devant le regard dur et froid du grand moine, Gâo dans un sursaut de volonte stoppa la riviere de larmes qui coulaient de ses yeux et se rebiffa :
"je ne sais pas qui vous etes , laissez loi partir."
et avant que quiconque ait pu faire un geste il se mit a courir vers la porte restée ouverte...................
le jeune enfant se mit a courir mais soudain il se rendit compte qu'il se trouvait dans un labyrinthe. Il decida de s'en retourner sur ses pas. les moines etaient restes dans la piece comme si ils attendaient son retour. le jeune Gâo prit la parole:
"il semble que vous me destiniez a devenir un Sage. mais pourquoi moi? pourquoi?"
les moines deciderent de lui confier alors la raison de ce choix. Mais avant de commencer, il lui proposèrent de se restaurer et de faire un brin de toilette. Il lui apportèrent une vasque remplie d'eau et des vêtements propres. Sur une natte fut disposés des plats de riz, légumes et fruits frais. Le repas quoi que modeste était le bienvenue pour l'enfant qui était affamé.Il mangea donc de bon coeur et accepta de revétir les vêtements qu'on lui proposait. Une fois que tout fut débarassé ... _________________ | |
| | | caramel et clementine Petit Cabri
Nombre de messages : 457 Age : 28 Date d'inscription : 16/09/2007
| Sujet: Re: Story number two! Sam 14 Fév 2009 - 14:27 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï-Lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgré le poids de l'enfant les moines avançaient a grands pas. Bientôt ils arrivèrent au centre d'une immensité de neige. A leur pieds un crevasse gigantesques. les moines posèrent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre de leur cercle le jeune enfant. Ils fermèrent les yeux commencèrent un doux murmure qui bientôt mua en une incantation un peu plus soutenue. Il régnait à ce moment là une atmosphère chargée de choses bizarres, je dirais même mystique. Et là il se produisit l'inconcevable : dans la paroi de la crevasse abrupte apparue un petit sentier. Tout le monde emprunta ce sentier qui les conduisirent rapidement au Temple de Xi'ong. Lieu de villégiature et de prière des moines où ils allèrent directement rendre compte de leur mission auprès du sage d'entre les sages: le vieux moine, ami du Dalaï-Lama. Le vieux moine regarda l'enfant avec des yeux...ebahis. en effet le jeune Gâo etait le sosie parfait du Dalai lam. pas de doute ce jeune enfnat etait la pour accomplir une grande mission meme si pour le moment cet enfant l'ignorait encore. Le vieux moine prit la parole :
"mes respects du jour jeune enfant. sois le bienvenue dans ton domaine. il faut que tu fasses le vide en toi et ainsi la douleur que tu ressens disparaitra. fais table rase de ton passé..."
le jeune Gâo surpris de ces paroles ne put que se remettre a pleurer.
"Où sont mes parents? oùsont mes parents? "
etaient seuls mots que le gamin prononca. devant le regard dur et froid du grand moine, Gâo dans un sursaut de volonte stoppa la riviere de larmes qui coulaient de ses yeux et se rebiffa :
"je ne sais pas qui vous etes , laissez loi partir."
et avant que quiconque ait pu faire un geste il se mit a courir vers la porte restée ouverte...................
le jeune enfant se mit a courir mais soudain il se rendit compte qu'il se trouvait dans un labyrinthe. Il decida de s'en retourner sur ses pas. les moines etaient restes dans la piece comme si ils attendaient son retour. le jeune Gâo prit la parole:
"il semble que vous me destiniez a devenir un Sage. mais pourquoi moi? pourquoi?"
les moines deciderent de lui confier alors la raison de ce choix. Mais avant de commencer, il lui proposèrent de se restaurer et de faire un brin de toilette. Il lui apportèrent une vasque remplie d'eau et des vêtements propres. Sur une natte fut disposés des plats de riz, légumes et fruits frais. Le repas quoi que modeste était le bienvenue pour l'enfant qui était affamé.Il mangea donc de bon coeur et accepta de revétir les vêtements qu'on lui proposait. Une fois que tout fut débarassé , l'enfant étant très fatigué de son voyage alla se coucher dans une chambre située au dessue du monastère. Le lendemain matin... | |
| | | sabine Fofoxiqué
Nombre de messages : 5434 Age : 63 Localisation : GRAND EST Date d'inscription : 22/04/2007
| Sujet: Re: Story number two! Jeu 19 Fév 2009 - 20:03 | |
| Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï-Lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgré le poids de l'enfant les moines avançaient a grands pas. Bientôt ils arrivèrent au centre d'une immensité de neige. A leur pieds un crevasse gigantesques. les moines posèrent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre de leur cercle le jeune enfant. Ils fermèrent les yeux commencèrent un doux murmure qui bientôt mua en une incantation un peu plus soutenue. Il régnait à ce moment là une atmosphère chargée de choses bizarres, je dirais même mystique. Et là il se produisit l'inconcevable : dans la paroi de la crevasse abrupte apparue un petit sentier. Tout le monde emprunta ce sentier qui les conduisirent rapidement au Temple de Xi'ong. Lieu de villégiature et de prière des moines où ils allèrent directement rendre compte de leur mission auprès du sage d'entre les sages: le vieux moine, ami du Dalaï-Lama. Le vieux moine regarda l'enfant avec des yeux...ebahis. en effet le jeune Gâo etait le sosie parfait du Dalai lam. pas de doute ce jeune enfnat etait la pour accomplir une grande mission meme si pour le moment cet enfant l'ignorait encore. Le vieux moine prit la parole :
"mes respects du jour jeune enfant. sois le bienvenue dans ton domaine. il faut que tu fasses le vide en toi et ainsi la douleur que tu ressens disparaitra. fais table rase de ton passé..."
le jeune Gâo surpris de ces paroles ne put que se remettre a pleurer.
"Où sont mes parents? oùsont mes parents? "
etaient seuls mots que le gamin prononca. devant le regard dur et froid du grand moine, Gâo dans un sursaut de volonte stoppa la riviere de larmes qui coulaient de ses yeux et se rebiffa :
"je ne sais pas qui vous etes , laissez loi partir."
et avant que quiconque ait pu faire un geste il se mit a courir vers la porte restée ouverte...................
le jeune enfant se mit a courir mais soudain il se rendit compte qu'il se trouvait dans un labyrinthe. Il decida de s'en retourner sur ses pas. les moines etaient restes dans la piece comme si ils attendaient son retour. le jeune Gâo prit la parole:
"il semble que vous me destiniez a devenir un Sage. mais pourquoi moi? pourquoi?"
les moines deciderent de lui confier alors la raison de ce choix. Mais avant de commencer, il lui proposèrent de se restaurer et de faire un brin de toilette. Il lui apportèrent une vasque remplie d'eau et des vêtements propres. Sur une natte fut disposés des plats de riz, légumes et fruits frais. Le repas quoi que modeste était le bienvenue pour l'enfant qui était affamé.Il mangea donc de bon coeur et accepta de revétir les vêtements qu'on lui proposait. Une fois que tout fut débarassé , l'enfant étant très fatigué de son voyage alla se coucher dans une chambre située au dessue du monastère. Le lendemain matin il se réveilla paisiblement !! Contrairement à la veille il était serein, mais il n'aurait su exprimer pourquoi... _________________ | |
| | | normajean78 Accroc du Fofo
Nombre de messages : 1500 Age : 52 Localisation : fontenay saint pere 78 Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Story number two! Ven 20 Fév 2009 - 8:49 | |
| [quote="sabine"]Les nuages étaient très bas, le ciel était chargé et je voyais bien les éclairs au loin. La tour que le milliardaire chinois avait construite sur les hauteurs de la ville était plongée dans une brume noire et permanente. Mais que cette météo était étrange pour un mois de février! Tout autant que ces lumières aux couleurs changeantes aux fenêtres des premiers étages de la tour... On racontait en ce temps-là, que ce milliardaire était une sorte de savant fou, qui avait fait des choses terribles dans son pays avant de s'installer ici. Il faut dire que Gâo Sin Thâo était un personnage atypique. Déjà, en son temps, son père avait refusé de suivre la marche de Mâo en 1935 et s'était réfugié dans les montagne du Tibet, se condamnant, lui et sa famille à une vie de misère; et c'est là que le jeune Gâo avait vu le jour !! Dans la misère mais entouré de beaucoup d'amour. Ce coup du sort allait s'avérer être une chance énorme, l'enfant allait rapidement faire la connaissance d'un vieux moine bouddhiste qui était un sage d'entre les sages! Ce vieux moine bouddhiste était un proche ami du Dalaï Lama et comme ce dernier était en fin de vie on lui cherchait un successeur. Gâo Sin Thâo avait l'air de correspondre aux souhaits du Dalaï-Lama car il envoya une délégation de moines à ses parents. Quand la mère de Gâo vit s'approcher la délégation de moines, elle courut s'enfermer dans sa cabane et tremblante attendit. Son fils n'avait que 7 ans. Il lui était impensable de le voir la quitter si jeune. Malgré tout la délégation pénétra dans la modeste demeure et vit l'enfant blottit contre son chien, un Dogue du Tibet d'au moins 70 kg prêt à se jeter sur ses intrus qui, manifestement, en voulaient au petit Gâo. Devant la puissante mâchoire et les grognements du molosse les moines eurent un moment de doute. Puis un moine s'approcha doucement et murmura des paroles si basses que personne ne put les entendre. Le chien cessa alors de grogner et vint lécher la main du parleur. Le silence était à son comble, seuls les claquements de dents de la mère apeurée et du jeune enfant se faisaient entendre. Mais on raconte qu'alors, un son dans la montagne se mit à résonner, tel un grondement sourd. Comme si les monts enneigés se mettaient à bouger. Les moines furent aussitôt interloqués par ces bruits qu'ils ne pouvaient identifier; l'un d'eux sortit de la demeure pour regarder en direction du grondement. Ces bruits étaient tels qu'il se demandait s'ils n'avaient pas quelques chose d'animal...
Le grondement se faisait de plus en plus entendre, les vitres de la modeste cabane se mirent a vibrer , les meubles à bouger. Tout le monde était pétrifié. Soudain ce fut comme si la montagne prenait vie: une masse blanche, couverte de longs poils ondulés, se dressa et chacun, sans l'avoir jamais vu, comprit que le Yéti s'était réveillé! les moines et la famille du jeune Gâo se regardèrent intensément en se demandant comment cela avait été possible. Tout a coup ils comprirent que le chien s'était transformé en Yéti. Le Yéti étant l'âme des montagnes, les moines se mirent alors à réciter des paroles étranges;
" Migö, Homme de la Montagne. Cet enfant qui peut-être l'Océan de Sagesse, notre Gyatso et Chenrezig serait-il d'abord un des fils sauvages qui peuplèrent le Mont sacré avant l'arrivée de notre peuple? Dis nous Enfant des neiges éternelles si nous devons te confier le garçon pour qu'il retourne dans le ventre de son Royaume!"
"Ô moines sacrés, l'enfant qui est ici est encore bien jeune pour partir de cette demeure. Ses parents ont besoin de lui.qui assurera sa protection si il part loin de chez lui? loin des siens? loin de mio?"
Devant tant de question les moines décidèrent de se concerter et sortirent de la modeste demeure. Comment faire comprendre aux parents de Gâo qu'il n'avait pas besoin de leur protection. Ce n'était qu'en s'éloignant d'eux qu'il parviendrait à avoir un avenir digne.
Pour le père de Gâo, l'avenir de son fils lui semblait meilleur au milieu des moines et de leur protection qu'au milieu de cette montagne à mener une vie misérable et cachée. Mais ne plus avoir son fils auprès de lui, lui crevait le cœur. Il était face à un dilemme dont il devait pourtant trouver une solution. Mais il pensait également à la douleur de sa compagne : accepterait-elle de laisser partir son fils unique pour des horizons inconnus, d'où elle ne pourrait plus avoir aucun contact. Ne plus pouvoir le tenir dans ses bras quand il a besoin d'être consolé, ne plus entendre sa voix chantonner ou éclater de rire, ne plus voir son sourire éclairer son visage, aura t-elle la force de renoncer à tout cela ? C'est un coup du sort malheureux qui va décider: La nouvelle de l'enfant que les moines voulaient accueillir avait fait grand bruit dans la province et bien au-delà. La police chinoise a débarqué sur place et arrêté les parents du petit Gâo. Les moines ont juste eu le temps d'emmener et de cacher l'enfant....
Fuyant loin des tumultes les moines et l'enfant courraient a perdre haleine. Soudain des cris se firent entendre: un hurlement inhumain. L'enfant, déjà traumatisé par la séparation brutale d'avec ses parents, était tétanisé de frayeur. Les moines, qu'en à eux, connaissait bien ce cri qui plutôt était un appel. Un appel vers lequel les moines se dirigèrent avec hâte et détermination, portant Gâo à tour de rôle sur leurs épaules. malgré le poids de l'enfant les moines avançaient a grands pas. Bientôt ils arrivèrent au centre d'une immensité de neige. A leur pieds un crevasse gigantesques. les moines posèrent Gâo et unirent leurs mains en mettant au centre de leur cercle le jeune enfant. Ils fermèrent les yeux commencèrent un doux murmure qui bientôt mua en une incantation un peu plus soutenue. Il régnait à ce moment là une atmosphère chargée de choses bizarres, je dirais même mystique. Et là il se produisit l'inconcevable : dans la paroi de la crevasse abrupte apparue un petit sentier. Tout le monde emprunta ce sentier qui les conduisirent rapidement au Temple de Xi'ong. Lieu de villégiature et de prière des moines où ils allèrent directement rendre compte de leur mission auprès du sage d'entre les sages: le vieux moine, ami du Dalaï-Lama. Le vieux moine regarda l'enfant avec des yeux...ebahis. en effet le jeune Gâo etait le sosie parfait du Dalai lam. pas de doute ce jeune enfnat etait la pour accomplir une grande mission meme si pour le moment cet enfant l'ignorait encore. Le vieux moine prit la parole :
"mes respects du jour jeune enfant. sois le bienvenue dans ton domaine. il faut que tu fasses le vide en toi et ainsi la douleur que tu ressens disparaitra. fais table rase de ton passé..."
le jeune Gâo surpris de ces paroles ne put que se remettre a pleurer.
"Où sont mes parents? oùsont mes parents? "
etaient seuls mots que le gamin prononca. devant le regard dur et froid du grand moine, Gâo dans un sursaut de volonte stoppa la riviere de larmes qui coulaient de ses yeux et se rebiffa :
"je ne sais pas qui vous etes , laissez loi partir."
et avant que quiconque ait pu faire un geste il se mit a courir vers la porte restée ouverte...................
le jeune enfant se mit a courir mais soudain il se rendit compte qu'il se trouvait dans un labyrinthe. Il decida de s'en retourner sur ses pas. les moines etaient restes dans la piece comme si ils attendaient son retour. le jeune Gâo prit la parole:
"il semble que vous me destiniez a devenir un Sage. mais pourquoi moi? pourquoi?"
les moines deciderent de lui confier alors la raison de ce choix. Mais avant de commencer, il lui proposèrent de se restaurer et de faire un brin de toilette. Il lui apportèrent une vasque remplie d'eau et des vêtements propres. Sur une natte fut disposés des plats de riz, légumes et fruits frais. Le repas quoi que modeste était le bienvenue pour l'enfant qui était affamé.Il mangea donc de bon coeur et accepta de revétir les vêtements qu'on lui proposait. Une fois que tout fut débarassé , l'enfant étant très fatigué de son voyage alla se coucher dans une chambre située au dessue du monastère. Le lendemain matin il se réveilla paisiblement !! Contrairement à la veille il était serein, mais il n'aurait su exprimer pourquoi... Un vieux moine parut par l'entrée et se mit devant le jeune garcon :
Mes respects du jour. Nous esperons que votre nuit fut agréable et peuplée de reve bienfaisant. nous vous prions de nous suivre afin de vous faire visiter votre palais.
le jeune Gâo encore tuot gonflé de sommeil ne sut que repondre mais se leva et suivit le vieux moine. une grande paix intérieure l'habitait .mais pourquoi un tel changement? | |
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