La chèvre naine forum traitant des chèvres , chèvres naines , boucs et autres animaux aussi |
| | La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous | |
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+6ouzvig maguette Clara Oriane Agnès Zoé 10 participants | |
Auteur | Message |
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Zoé Biquettophile
Nombre de messages : 686 Age : 32 Localisation : Belgique,en hainaut Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Ven 2 Mar 2007 - 20:07 | |
| Voila, bonjour a tous! En francais, par tout hasard, j'ai trouvé cette fable!! Et comme sujet....Les chevres, evidemment! Les Deux Chèvres Dès que les Chèvres ont brouté, Certain esprit de liberté Leur fait chercher fortune ; elles vont en voyage Vers les endroits du pâturage Les moins fréquentés des humains. Là s'il est quelque lieu sans route et sans chemins, Un rocher, quelque mont pendant en précipices, C'est où ces Dames vont promener leurs caprices ; Rien ne peut arrêter cet animal grimpant. Deux Chèvres donc s'émancipant, Toutes deux ayant patte blanche, Quittèrent les bas prés, chacune de sa part. L'une vers l'autre allait pour quelque bon hasard. Un ruisseau se rencontre, et pour pont une planche. Deux Belettes à peine auraient passé de front Sur ce pont ; D'ailleurs, l'onde rapide et le ruisseau profond Devaient faire trembler de peur ces Amazones. Malgré tant de dangers, l'une de ces personnes Pose un pied sur la planche, et l'autre en fait autant. Je m'imagine voir avec Louis le Grand Philippe Quatre qui s'avance Dans l'île de la Conférence. Ainsi s'avançaient pas à pas, Nez à nez, nos Aventurières, Qui, toutes deux étant fort fières, Vers le milieu du pont ne se voulurent pas L'une à l'autre céder. Elles avaient la gloire De compter dans leur race (à ce que dit l'Histoire) L'une certaine Chèvre au mérite sans pair Dont Polyphème fit présent à Galatée, Et l'autre la chèvre Amalthée, Par qui fut nourri Jupiter. Faute de reculer, leur chute fut commune ; Toutes deux tombèrent dans l'eau. Cet accident n'est pas nouveau Dans le chemin de la Fortune. En plus en la lisant, je sais pas pourquoi, mais moi j'imagine bien les ptites biquettes blanches poser la ptite patte sur la planche, et chipie comme elles sont..... | |
| | | Agnès Admin
Nombre de messages : 10816 Age : 64 Localisation : La Rochelle Charente-maritime Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Ven 2 Mar 2007 - 21:29 | |
| Merci, Zoé!!! c'est curieux, je n'ai aucun souvenir de cette fable d'ailleurs, ce post me donne une idée, on pourrait peut-être ici continuer ce qu'a lancé Zoé et écrire des fables, des histoires, des comptines......concernant les biquettes ? | |
| | | Oriane Admin
Nombre de messages : 32549 Age : 47 Localisation : isère 38 Date d'inscription : 04/11/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Sam 3 Mar 2007 - 20:57 | |
| allez agnès,ouvres le bal!! je sent que tu vas t'ennuyer sinon cette semaine.... | |
| | | Zoé Biquettophile
Nombre de messages : 686 Age : 32 Localisation : Belgique,en hainaut Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Dim 4 Mar 2007 - 11:30 | |
| Bonne idée Agnes!! On creerait ici des petits textes personnalises, et on les ferait partager a tout le monde.... Excellente idée même!!! En tout cas, je suis sûre qu'Alice voudra bien.... bisous | |
| | | Clara Membre d'honneur
Nombre de messages : 679 Age : 30 Localisation : Liège, Belgique Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Dim 4 Mar 2007 - 12:17 | |
| Oui ! Très bonne idée Agnès !!
On inventerait les textes ??? | |
| | | Agnès Admin
Nombre de messages : 10816 Age : 64 Localisation : La Rochelle Charente-maritime Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Dim 4 Mar 2007 - 12:25 | |
| ceux qui se sentent inspirés peuvent en inventer, ce serait sympa!! sinon, on peut fouiller dans des bouquins, sur internet, je suis sûre qu'on trouvera plein de choses!! | |
| | | Clara Membre d'honneur
Nombre de messages : 679 Age : 30 Localisation : Liège, Belgique Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Dim 4 Mar 2007 - 12:29 | |
| Okay, ben si l'inspiration me vient, j'acoure !! ^^ | |
| | | Agnès Admin
Nombre de messages : 10816 Age : 64 Localisation : La Rochelle Charente-maritime Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Mer 21 Mar 2007 - 10:49 | |
| M. Seguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres. Il les perdait toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C'était, parait-il, des chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté. Le brave M. Seguin, qui ne comprenait rien au caractère de ses bêtes, était consterné. Il disait : - C'est fini ; les chèvres s'ennuient chez moi, je n'en garderai pas une. Cependant, il ne se découragea pas, et, après avoir perdu six chèvres de la même manière, il en acheta une septième ; seulement, cette fois, il eut soin de la prendre toute jeune, pour qu'elle s'habituât à demeurer chez lui. Ah ! Gringoire, qu'elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin ! qu'elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! C'était presque aussi charmant que le cabri d'Esméralda, tu te rappelles, Gringoire ? - et puis, docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l'écuelle. Un amour de petite chèvre... M. Seguin avait derrière sa maison un clos entouré d'aubépines. C'est là qu'il mit la nouvelle pensionnaire. Il l'attacha à un pieu, au plus bel endroit du pré, en ayant soin de lui laisser beaucoup de corde, et de temps en temps, il venait voir si elle était bien. La chèvre se trouvait très heureuse et broutait l'herbe de si bon coeur que M. Seguin était ravi. - Enfin, pensait le pauvre homme, en voilà une qui ne s'ennuiera pas chez moi !
M. Seguin se trompait, sa chèvre s'ennuya. Un jour, elle se dit en regardant la montagne : - Comme on doit être bien là-haut ! Quel plaisir de gambader dans la bruyère, sans cette maudite longe qui vous écorche le cou !... C'est bon pour l'âne ou pour le boeuf de brouter dans un clos !... Les chèvres, il leur faut du large. A partir de ce moment, l'herbe du clos lui parut fade. L'ennui lui vint. Elle maigrit, son lait se fit rare. C'était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe, la tête tournée du côté de la montagne, la narine ouverte, en faisant Mê!.. tristement. M. Seguin s'apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais il ne savait pas ce que c'était... Un matin, comme il achevait de la traire, la chèvre se retourna et lui dit dans son patois : - Écoutez, monsieur Seguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne. - Ah ! mon Dieu !... Elle aussi ! cria M. Seguin stupéfait, et du coup il laissa tomber son écuelle ; puis, s'asseyant dans l'herbe à côté de sa chèvre : - Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! Et Blanquette répondit : - Oui, monsieur Seguin. - Est-ce que l'herbe te manque ici ? - Oh! non ! monsieur Seguin. - Tu es peut-être attachée de trop court, veux-tu que j'allonge la corde ? - Ce n'est pas la peine, monsieur Seguin. - Alors, qu'est-ce qu'il te faut ? qu'est-ce que tu veux ? - Je veux aller dans la montagne, monsieur Seguin. - Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu'il y a le loup dans la montagne... Que feras-tu quand il viendra ?... - Je lui donnerai des coups de cornes, monsieur Seguin. - Le loup se moque bien de tes cornes. Il m'a mangé des biques autrement encornées que toi... Tu sais bien, la pauvre vieille Renaude qui était ici l'an dernier ? une maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. Elle s'est battue avec le loup toute la nuit... puis, le matin, le loup l'a mangée. - Pécaïre ! Pauvre Renaude !... Ça ne fait rien, monsieur Seguin, laissez-moi aller dans la montagne. - Bonté divine !... dit M. Seguin ; mais qu'est-ce qu'on leur fait donc à mes chèvres ? Encore une que le loup va me manger... Eh bien, non... je te sauverai malgré toi, coquine ! et de peur que tu ne rompes ta corde, je vais t'enfermer dans l'étable et tu y resteras toujours.
Là-dessus, M. Seguin emporta la chèvre dans une étable toute noire, dont il ferma la porte à double tour. Malheureusement, il avait oublié la fenêtre et à peine eut-il tourné, que la petite s'en alla... Tu ris, Gringoire ? Parbleu ! je crois bien ; tu es du parti des chèvres, toi, contre ce bon M. Seguin... Nous allons voir si tu riras tout à l'heure. Quand la chèvre blanche arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n'avaient rien vu d'aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu'à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d'or s'ouvraient sur son passage, et sentaient bon tant qu'ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête. Tu penses, Gringoire, si notre chèvre était heureuse ! Plus de corde, plus de pieu... rien qui l'empêchât de gambader, de brouter à sa guise... C'est là qu'il y en avait de l'herbe ! jusque par-dessus les cornes, mon cher !... Et quelle herbe ! Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes... C'était bien autre chose que le gazon du clos. Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !... La chèvre blanche, à moitié saoule, se vautrait là-dedans les jambes en l'air et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les châtaignes... Puis, tout à coup elle se redressait d'un bond sur ses pattes. Hop ! la voilà partie, la tête en avant, à travers les maquis et les buissières, tantôt sur un pic, tantôt au fond d'un ravin, là-haut, en bas, partout... On aurait dit qu'il y avait dix chèvres de M. Seguin dans la montagne. C'est qu'elle n'avait peur de rien la Blanquette. Elle franchissait d'un saut de grands torrents qui l'éclaboussaient au passage de poussière humide et d'écume. Alors, toute ruisselante, elle allait s'étendre sur quelque roche plate et se faisait sécher par le soleil... Une fois, s'avançant au bord d'un plateau, une fleur de cytise aux dents, elle aperçut en bas, tout en bas dans la plaine, la maison de M. Seguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes. - Que c'est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là-dedans ? Pauvrette ! de se voir si haut perchée, elle se croyait au moins aussi grande que le monde... En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Seguin. Vers le milieu du jour, en courant de droite et de gauche, elle tomba dans une troupe de chamois en train de croquer une lambrusque à belles dents. Notre petite coureuse en robe blanche fit sensation. On lui donna la meilleure place à la lambrusque, et tous ces messieurs furent très galants... Il parent même, - ceci doit rester entre nous, Gringoire, - qu'un jeune chamois à pelage noir, eut la bonne fortune de plaire à Blanquette. Les deux amoureux s'égarèrent parmi le bois une heure ou deux, et si tu veux savoir ce qu'ils se dirent, va le demander aux sources bavardes qui courent invisibles dans la mousse. Tout à coup le vent fraîchit. La montagne devint violette ; c'était le soir. - Déjà ! dit la petite chèvre ; et elle s'arrêta fort étonnée. En bas, les champs étaient noyés de brume. Le clos de M. Seguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d'un troupeau qu'on ramenait, et se sentit l'âme toute triste... Un gerfaut, qui rentrait, la frôla de ses ailes en passant. Elle tressaillit... puis ce fut un hurlement dans la montagne : - Hou ! hou ! Elle pensa au loup ; de tout le jour la folle n'y avait pas pensé... Au même moment une trompe sonna bien loin dans la vallée. C'était ce bon M. Seguin qui tentait un dernier effort. - Hou ! hou !... faisait le loup. - Reviens ! reviens !... criait la trompe. Blanquette eut envie de revenir ; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle pensa que maintenant elle ne pouvait plus se faire à cette vie, et qu'il valait mieux rester. La trompe ne sonnait plus...
La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles. Elle se retourna et vit dans l'ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient... C'était le loup. Énorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là regardant la petite chèvre blanche et la dégustant par avance. Comme il savait bien qu'il la mangerait, le loup ne se pressait pas ; seulement, quand elle se retourna, il se mit à rire méchamment. - Ah ! ha ! la petite chèvre de M. Seguin ! et il passa sa grosse langue rouge sur ses babines d'amadou. Blanquette se sentit perdue... Un moment, en se rappelant l'histoire de la vieille Renaude, qui s'était battue toute la nuit pour être mangée le matin, elle se dit qu'il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de suite ; puis, s'étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne en avant, comme une brave chèvre de M. Seguin qu'elle était... Non pas qu'elle eût l'espoir de tuer le loup, - les chèvres ne tuent pas le loup, - mais seulement pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la Renaude... Alors le monstre s'avança, et les petites cornes entrèrent en danse. Ah ! la brave chevrette, comme elle y allait de bon coeur ! Plus de dix fois, je ne mens pas, Gringoire, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Pendant ces trêves d'une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe ; puis elle retournait au combat, la bouche pleine... Cela dura toute la nuit. De temps en temps la chèvre de M. Seguin regardait les étoiles danser dans le ciel clair, et elle se disait : - Oh ! pourvu que je tienne jusqu'à l'aube... L'une après l'autre, les étoiles s'éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents... Une lueur pâle parut dans l'horizon... Le chant du coq enroué monta d'une métairie. - Enfin ! dit la pauvre bête, qui n'attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s'allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang... Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea. Adieu, Gringoire !
FIN
voilà j'ai continué ce qu'avait commencé Zoé.......qui prend la suite ? | |
| | | Zoé Biquettophile
Nombre de messages : 686 Age : 32 Localisation : Belgique,en hainaut Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Mer 21 Mar 2007 - 15:40 | |
| Oh Agnes, figure toi que ce texte, super connu, je ne l'avais jamais lu.............Maintenant, c'est fait! Il est superbe, y rien a dire... Aaaaaah ces biquettes...Toujours aussi vagabondes, elles veulent beaucoup trop de liberté ces chipies!!!! Merci a toi Agnes pour ce moment de pur plaisir!!! :drunken: | |
| | | Oriane Admin
Nombre de messages : 32549 Age : 47 Localisation : isère 38 Date d'inscription : 04/11/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Mer 21 Mar 2007 - 16:10 | |
| et oui,l'herbe est bien meilleure que chez soi....mais à y réfléchir,est-ce bien raisonnable? mais faut il etre raisonnable ,aussi?? cette tite biquette a vécu une merveilleuse journée,comme on en voudrait tous les jours pour les notres.....mais sans le loup merci agnès pour ta belle page d'écriture | |
| | | Agnès Admin
Nombre de messages : 10816 Age : 64 Localisation : La Rochelle Charente-maritime Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Ven 20 Avr 2007 - 10:10 | |
| une citation :
Même si le bouc pue, ce ne sont pas les chèvres qui lui marqueront du dégoût. [Proverbe peul] | |
| | | Oriane Admin
Nombre de messages : 32549 Age : 47 Localisation : isère 38 Date d'inscription : 04/11/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Lun 23 Avr 2007 - 16:03 | |
| bien trouvé agnès! pour l'instant ,le mien sent très bon :drunken: | |
| | | maguette Accroc du Fofo
Nombre de messages : 1720 Age : 63 Localisation : Valenciennes Date d'inscription : 21/10/2007
| Sujet: pourquoi pas ?? Mar 6 Nov 2007 - 19:02 | |
| ne pas créer un post "recueil de poèmes" des membres ?? ce serait sympa !! non !! suis sure qu'il y en a des poèmes............... de biquettes | |
| | | maguette Accroc du Fofo
Nombre de messages : 1720 Age : 63 Localisation : Valenciennes Date d'inscription : 21/10/2007
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Mer 7 Nov 2007 - 12:39 | |
| c'est parti !! aujourd'hui le soleil ne s'est pas levé ce matin ! les chèvres dégustent leur foin , les ânes , eux font le tintouin ! et dans le jardin aboie le chien j'entends un coq chanter au loin et tournent les ailes de mon moulin poussées par un vent moyen du plat pays qui est le mien les chats fatigués d'avoir chassés la nuit dorment paisiblement dans leur panier la cloche de l'église à sonné midi et dans le champ fume encore le fumier dans le ciel j'entends des avions au loin allant vers des horizons lointains chers poètes, à demain pour un autre quatrain | |
| | | ouzvig Membre d'honneur
Nombre de messages : 5740 Age : 61 Date d'inscription : 17/06/2007
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Mer 7 Nov 2007 - 13:36 | |
| Allez, c'est pas mal pour un début Au suivant... | |
| | | marie45310 Fofoxiqué
Nombre de messages : 5254 Age : 70 Localisation : loiret(centre) Date d'inscription : 03/07/2007
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Mer 7 Nov 2007 - 19:32 | |
| La chèvre et le chou Une chèvre subtile plus que souvent ne sont les chèvres qui par ailleurs n'ignorait rien du destin de sa sœur Seguin voulant comme elle et sans dommages éprouver de la liberté décida de ce plan Il s'agissait près de l'herbage D'un champ de choux verts et pommés Un champ de rêve en vérité Qui excitait sa convoitise et qu'un vieux berger protégeait Les bergers sont d'une bêtise - Tiens ! dit-elle (car elle maniait fort bien la langue humaine) J'ai ouï dire par maints côtés que les enfants des hommes naissent au creux des choux Le berger s'exclame et tout en confidence croyant déniaiser l'encornée : | |
| | | ouzvig Membre d'honneur
Nombre de messages : 5740 Age : 61 Date d'inscription : 17/06/2007
| | | | maguette Accroc du Fofo
Nombre de messages : 1720 Age : 63 Localisation : Valenciennes Date d'inscription : 21/10/2007
| | | | Vapomill Membre d'honneur
Nombre de messages : 1542 Age : 73 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 10/09/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Sam 10 Nov 2007 - 14:28 | |
| Hé Marie! T'es vache! On attend la suite! Alors! Racconte c'est sympa ce que tu écris! Amitiés, Bertrand. | |
| | | Agnès Admin
Nombre de messages : 10816 Age : 64 Localisation : La Rochelle Charente-maritime Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Sam 10 Nov 2007 - 14:36 | |
| c'est de toi, ça, Marie!!! impressionant et bravo j'aimerais bien avoir la suite aussi.........allez, à tes crayons!! | |
| | | Agnès Admin
Nombre de messages : 10816 Age : 64 Localisation : La Rochelle Charente-maritime Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Sam 10 Nov 2007 - 15:07 | |
| sujet fusionné, un post avait déjà été créée à cet effet il y a bien longtemps, super, il n'y a plus qu'à continuer | |
| | | Agnès Admin
Nombre de messages : 10816 Age : 64 Localisation : La Rochelle Charente-maritime Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Ven 16 Nov 2007 - 20:28 | |
| Les Deux Chèvres Dès que les Chèvres ont brouté, Certain esprit de liberté Leur fait chercher fortune ; elles vont en voyage Vers les endroits du pâturage Les moins fréquentés des humains. Là s'il est quelque lieu sans route et sans chemins, Un rocher, quelque mont pendant en précipices, C'est où ces Dames vont promener leurs caprices ; Rien ne peut arrêter cet animal grimpant. Deux Chèvres donc s'émancipant, Toutes deux ayant patte blanche, Quittèrent les bas prés, chacune de sa part. L'une vers l'autre allait pour quelque bon hasard. Un ruisseau se rencontre, et pour pont une planche. Deux Belettes à peine auraient passé de front Sur ce pont ; D'ailleurs, l'onde rapide et le ruisseau profond Devaient faire trembler de peur ces Amazones. Malgré tant de dangers, l'une de ces personnes Pose un pied sur la planche, et l'autre en fait autant. Je m'imagine voir avec Louis le Grand Philippe Quatre qui s'avance Dans l'île de la Conférence. Ainsi s'avançaient pas à pas, Nez à nez, nos Aventurières, Qui, toutes deux étant fort fières, Vers le milieu du pont ne se voulurent pas L'une à l'autre céder. Elles avaient la gloire De compter dans leur race (à ce que dit l'Histoire) L'une certaine Chèvre au mérite sans pair Dont Polyphème fit présent à Galatée, Et l'autre la chèvre Amalthée, Par qui fut nourri Jupiter. Faute de reculer, leur chute fut commune ; Toutes deux tombèrent dans l'eau. Cet accident n'est pas nouveau Dans le chemin de la Fortune. Jean de Lafontaine
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| | | Agnès Admin
Nombre de messages : 10816 Age : 64 Localisation : La Rochelle Charente-maritime Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Ven 16 Nov 2007 - 20:36 | |
| Ah ! tu sortiras, Biquette, Biquette
Biquette ne veut pas sortir du chou !
Refrain Ah ! tu sortiras, Biquette, Biquette, Ah ! tu sortiras de ce chou-là !
On envoie chercher le chien Afin de mordre Biquette. Le chien ne veut pas mordre Biquette Biquette ne veut pas sortir du chou.
On envoie chercher le loup Afin de manger le chien. Le loup ne veut pas manger le chien Le chien ne veut pas mordre Biquette Biquette ne veut pas sortir du chou.
On envoie chercher le bâton Afin d'assommer le loup. Le bâton ne veut pas assommer le loup Le loup ne veut pas manger le chien Le chien ne veut pas mordre Biquette Biquette ne veut pas sortir du chou.
On envoie chercher le feu Afin de brûler le bâton. Le feu ne veut pas brûler le bâton Le bâton ne veut pas assommer le loup Le loup ne veut pas manger le chien Le chien ne veut pas mordre Biquette Biquette ne veut pas sortir du chou.
On envoie chercher l'eau Afin d'éteindre le feu. L'eau ne veut pas éteindre le feu Le feu ne veut pas brûler le bâton Le bâton ne veut pas assommer le loup Le loup ne veut pas manger le chien Le chien ne veut pas mordre Biquette Biquette ne veut pas sortir du chou.
On envoie chercher le veau Afin de lui faire boire l'eau. Le veau ne veut pas boire l'eau L'eau ne veut pas éteindre le feu Le feu ne veut pas brûler le bâton Le bâton ne veut pas assommer le loup Le loup ne veut pas manger le chien Le chien ne veut pas mordre Biquette Biquette ne veut pas sortir du chou.
On envoie chercher le boucher Afin de lui faire tuer le veau. Le boucher ne veut pas tuer le veau Le veau ne veut pas boire l'eau L'eau ne veut pas éteindre le feu Le feu ne veut pas brûler le bâton Le bâton ne veut pas assommer le loup Le loup ne veut pas manger le chien Le chien ne veut pas mordre Biquette Biquette ne veut pas sortir du chou.
On envoie chercher le juge Afin de juger le boucher. Le juge ne veut pas juger le boucher Le boucher ne veut pas tuer le veau Le veau ne veut pas boire l'eau L'eau ne veut pas éteindre le feu Le feu ne veut pas brûler le bâton Le bâton ne veut pas frapper le loup Le loup ne veut pas manger le chien Le chien ne veut pas mordre Biquette Biquette ne veut pas sortir du chou.
On envoie chercher la mort Pour qu'elle emporte le juge. La mort veut bien emporter le juge Le juge veut bien juger le boucher Le boucher veut bien tuer le veau Le veau veut bien boire l'eau L'eau veut bien éteindre le feu Le feu veut bien brûler le bâton Le bâton veut bien frapper le loup Le loup veut bien manger le chien Le chien veut bien mordre Biquette Biquette veut bien sortir du chou.
Refrain Ah ! tu es sortie, Biquette, Biquette, Ah, tu es sortie de ce chou-là ! | |
| | | Florence Biquettophile
Nombre de messages : 899 Age : 52 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Ven 16 Nov 2007 - 20:45 | |
| moi, je dis:" waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaawwwww!" | |
| | | Agnès Admin
Nombre de messages : 10816 Age : 64 Localisation : La Rochelle Charente-maritime Date d'inscription : 19/07/2006
| Sujet: Re: La Fontaine, Grimm, Daudet........et Nous Ven 16 Nov 2007 - 21:08 | |
| Contes de Grimm - Le Loup et les 7 chevreaux
Il était une fois une vieille chèvre qui avait sept chevreaux et les aimait comme chaque mère aime ses enfants. Un jour, elle voulut aller dans la forêt pour rapporter quelque chose à manger, elle les rassembla tous les sept et leur dit : - Je dois aller dans la forêt, mes chers enfants. Faites attention au loup ! S'il arrivait à rentrer dans la maison, il vous mangerait tout crus. Ce bandit sait jouer la comédie, mais il a une voix rauque et des pattes noires, c'est ainsi que vous le reconnaîtrez. - Ne t'inquiète pas, maman, répondirent les chevreaux, nous ferons attention. Tu peux t'en aller sans crainte. La vieille chèvre bêla de satisfaction et s'en alla. Peu de temps après, quelqu'un frappa à la porte en criant : - Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre mère est là et vous a apporté quelque chose. Mais les chevreaux reconnurent le loup à sa voix rude. - Nous ne t'ouvrirons pas, crièrent- ils. Tu n'es pas notre maman. Notre maman a une voix douce et agréable et ta voix est rauque. Tu es un loup ! Le loup partit chez le marchand et y acheta un grand morceau de craie. Il mangea la craie et sa voix devint plus douce. Il revint ensuite vers la petite maison, frappa et appela à nouveau : - Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre maman est de retour et vous a apporté pour chacun un petit quelque chose. Mais tout en parlant il posa sa patte noire sur la fenêtre ; les chevreaux l'aperçurent et crièrent : - Nous ne t'ouvrirons pas ! Notre maman n'a pas les pattes noires comme toi. Tu es un loup ! Et le loup courut chez le boulanger et dit : - Je me suis blessé à la patte, enduis-la-moi avec de la pâte. Le boulanger lui enduisit la patte et le loup courut encore chez le meunier. - Verse de la farine blanche sur ma patte ! commanda-t-il. - Le loup veut duper quelqu'un, pensa le meunier, et il fit des manières. Mais le loup dit : - Si tu ne le fais pas, je te mangerai. Le meunier eut peur et blanchit sa patte. Eh oui, les gens sont ainsi ! Pour la troisième fois le loup arriva à la porte de la petite maison, frappa et cria : - Ouvrez la porte, mes chers petits, maman est de retour de la forêt et vous a apporté quelque chose. - Montre-nous ta patte d'abord, crièrent les chevreaux, que nous sachions si tu es vraiment notre maman. Le loup posa sa patte sur le rebord de la fenêtre, et lorsque les chevreaux virent qu'elle était blanche, ils crurent tout ce qu'il avait dit et ouvrirent la porte. Mais c'est un loup qui entra. Les chevreaux prirent peur et voulurent se cacher. L'un sauta sous la table, un autre dans le lit, le troisième dans le poêle, le quatrième dans la cuisine, le cinquième s'enferma dans l'armoire, le sixième se cacha sous le lavabo et le septième dans la pendule. Mais le loup les trouva et ne traîna pas : il avala les chevreaux, l'un après l'autre. Le seul qu'il ne trouva pas était celui caché dans la pendule. Lorsque le loup fut rassasié, il se retira, se coucha sur le pré vert et s'endormit. Peu de temps après, la vieille chèvre revint de la forêt. Ah, quel triste spectacle l'attendait à la maison ! La porte grande ouverte, la table, les chaises, les bancs renversés, le lavabo avait volé en éclats, la couverture et les oreillers du lit traînaient par terre. Elle chercha ses petits, mais en vain. Elle les appela par leur nom, l'un après l'autre, mais aucun ne répondit. C'est seulement lorsqu'elle prononça le nom du plus jeune qu'une petite voix fluette se fit entendre : - Je suis là, maman, dans la pendule ! Elle l'aida à en sortir et le chevreau lui raconta que le loup était venu et qu'il avait mangé tous les autres chevreaux. Imaginez combien la vieille chèvre pleura ses petits ! Toute malheureuse, elle sortit de la petite maison et le chevreau courut derrière elle. Dans le pré, le loup était couché sous l'arbre et ronflait à en faire trembler les branches. La chèvre le regarda de près et observa que quelque chose bougeait et grouillait dans son gros ventre. - Mon Dieu, pensa-t-elle, et si mes pauvres petits que le loup a mangés au dîner, étaient encore en vie ? Le chevreau dut repartir à la maison pour rapporter des ciseaux, une aiguille et du fil. La chèvre cisailla le ventre du monstre, et aussitôt le premier chevreau sortit la tête ; elle continua et les six chevreaux en sortirent, l'un après l'autre, tous sains et saufs, car, dans sa hâte, le loup glouton les avaient avalés tout entiers. Quel bonheur ! Les chevreaux se blottirent contre leur chère maman, puis gambadèrent comme le tailleur à ses noces. Mais la vieille chèvre dit : - Allez, les enfants, apportez des pierres, aussi grosses que possible, nous les fourrerons dans le ventre de cette vilaine bête tant qu'elle est encore couchée et endormie. Et les sept chevreaux roulèrent les pierres et en farcirent le ventre du loup jusqu'à ce qu'il soit plein. La vieille chèvre le recousit vite, de sorte que le loup ne s'aperçut de rien et ne bougea même pas. Quand il se réveilla enfin, il se leva, et comme les pierres lui pesaient dans l'estomac, il eut très soif. Il voulut aller au puits pour boire, mais comme il se balançait en marchant, les pierres dans son ventre grondaient.
Cela grogne, cela gronde, mon ventre tonne ! J'ai avalé sept chevreaux, n'était-ce rien qu'une illusion ? Et de lourdes grosses pierres les remplacèrent.
Il alla jusqu'au puits, se pencha et but. Les lourdes pierres le tirèrent sous l'eau et le loup se noya lamentablement. Les sept chevreaux accoururent alors et se mirent à crier : - Le loup est mort, c'en est fini de lui ! Et ils se mirent à danser autour du puits et la vieille chèvre dansa avec eux. | |
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